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Le 24 septembre 2025, à New York, en marge de la 80e Assemblée générale des Nations unies, des chefs d'État africains ont réuni des dirigeants mondiaux à l'occasion d'un événement de haut niveau, tirant la sonnette d'alarme face à l'escalade des menaces qui pèsent sur la sécurité sanitaire mondiale.

80th session of the United Nations General Assembly (UNGA), Photo: Thanh Tuân/VNA/CVN

Sous le thème puissant "Unis pour la sécurité sanitaire mondiale", cet événement de haut niveau a été organisé par une alliance stratégique de deux coalitions majeures : le Réseau des dirigeants mondiaux pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents, présidé par le président de l'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, et l'Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA), dirigée par le président du Botswana, Duma Gideon Boko.

Cette union symbolise une vérité essentielle: la lutte contre les maladies évitables, comme le paludisme, ne peut être dissociée de la mise en place de systèmes de santé solides. Un enfant sauvé du paludisme par une moustiquaire doit également avoir accès à des soins néonatals de qualité et à une nutrition adéquate. La sécurité sanitaire n'est pas un acte unique, mais la somme de nombreuses interventions différentes.

Entre 2021 et 2025, l'aide publique au développement pour la santé en Afrique a diminué d'environ 70 %, malgré l'exacerbation des disparités, des conflits et des mouvements de population qui ont accru les besoins et la précarité des citoyens touchés.

Ces dernières années, l'aide publique au développement (APD) dans le domaine de la santé a connu une baisse significative. Les dirigeants africains ont prévenu que sans un financement urgent et durable, des programmes essentiels risquaient de s'effondrer.

Les dirigeants africains ont plaidé en faveur d'innovations éprouvées, appelant l'Association internationale de développement (AID) de la Banque mondiale à mettre en place un deuxième programme pour renforcer la lutte contre le paludisme. Le premier programme (phases I et II), qui s'est déroulé de 2005 à 2015, a permis d'investir des millions de dollars dans la lutte contre le paludisme, de prévenir des millions de cas et de sauver des vies.

La présence de l'Alliance des leaders africains contre le paludisme (ALMA)aux côtés du président Boko a rappelé avec force qu'aucune sécurité sanitaire n'est possible tant que des maladies évitables et traitables telles que le paludisme continuent de faire des victimes. L'éradication du paludisme n'est pas seulement une bataille sanitaire ; c'est un impératif stratégique pour renforcer la résilience des systèmes de santé et libérer le potentiel des générations futures. Cet événement a souligné que la lutte contre le paludisme est une pierre angulaire de la sécurité sanitaire mondiale et que les dirigeants africains sont plus déterminés que jamais à mettre fin à ce fardeau.

Vue d'ensemble de la réunion de haut niveau de l'Assemblée générale organisée pour commémorer le 80e anniversaire de la création des Nations Unies. Photo : ONU

Responsable de l'engagement des parties prenantes

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